Communiquons n°296 - dimanche 3 décembre 2017

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Communiquons n°295 - Dimanche 19 Novembre 2017

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Toussaints - Horaire 2017

Communiquons n°294 - dimanche 22 Octobre 2017

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Ensemble 2 Générations


Ensemble, c’est mieux ! Un étudiant chez soi…

Ensemble2generations est un réseau national chrétien qui veut promouvoir le logement intergénérationnel. Parrainé par Mgr Aupetit, évêque de Versailles et membre du Conseil Famille et Société, ensemble2generations s’inscrit parfaitement dans la volonté de notre Pape François : 

« Comme je voudrais une Eglise qui défie la culture du rebut par la joie débordante d’une nouvelle étreinte entre les jeunes et les personnes âgées ». 

Ici à Saint Etienne, en tant que bénévoles, nous avons commencé, il y a à peine 1 an à essayer de mettre en place cette solidarité intergénérationnelle.

Pour permettre aux SENIORS de rester à domicile 
Pour permettre aux ETUDIANTS de trouver un logement 
Pour permettre à deux générations de se rencontrer, de s’entraider, de se donner de la JOIE ! 
Engageons-nous dans le partage intergénérationnel !

Pour plus d'information, n'hésitez pas à prendre contact avec nous par téléphone au 07 82 21 94 07 ou par mail à saint-etienne@ensemble2generations.fr

Régine Loubier

Homélie du Dimanche 8 Octobre 2017

NE RIEN PRÉFÉRER À L’ŒUVRE DE DIEU


Il y a quelques jours un envoyé du patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion, a rencontré à Rome le pape émérite Benoît XVI pour lui remettre le onzième volume des œuvres théologiques de Joseph Ratzinger /Benoît XVI qui ont été traduites et publiées en russe par le patriarcat. À cette occasion ont été traduites les quelques lignes de la préface que Benoît XVI avait rédigée, en 2015, pour cette publication. Je vous en cite l’essentiel :

« Nihil Operi Dei praeponatur. Que rien ne prime sur le culte divin. Avec ces paroles, saint Benoît, dans sa Règle (43,3), a établi la priorité absolue du culte divin sur toute autre tâche de la vie monastique. Ceci, même dans la vie monastique, n'était pas évident car pour les moines, le travail dans l'agriculture et la science était aussi une tâche essentielle. Tant dans l'agriculture que dans l'artisanat et dans le travail de formation, il pouvait bien sûr y avoir des urgences temporelles qui auraient pu apparaître plus importantes que la liturgie. Face à tout cela, Benoît, avec la priorité donnée à la liturgie, souligne sans équivoque la priorité de Dieu dans notre vie: "A l'heure de l'Office divin, dès que le signal est entendu, laissant tout ce qu'on a entre les mains, il faut accourir avec la plus grande diligence" (43.1). Dans la conscience des hommes d'aujourd'hui, les choses de Dieu et avec elles la liturgie n'apparaissent absolument pas urgentes. Il y a urgence pour tout, mais la chose de Dieu ne semble jamais urgente. Bien sûr, on pourrait affirmer que la vie monastique est dans tous les cas quelque chose de différent de la vie des hommes dans le monde, et c'est certainement vrai. Et pourtant, la priorité de Dieu que nous avons oubliée s'applique à tous. Si Dieu n'est plus important, les critères pour établir ce qui est important se déplacent. L'homme, en mettant Dieu de côté, se soumet à des contraintes qui l'asservissent à des forces matérielles et sont ainsi opposées à sa dignité. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, j'ai pris à nouveau conscience de la priorité de Dieu et de la liturgie divine. Le malentendu de la réforme liturgique qui s'est largement répandu dans l'Église catholique a conduit à mettre de plus en plus au premier plan l'aspect de l'instruction, et de sa propre activité, sa propre créativité. Le "faire" des hommes nous a fait presque oublier la présence de Dieu. Dans une telle situation, il devient de plus en plus clair que l'existence de l'Église vit de la juste célébration de la liturgie et que l'Église est en danger lorsque la primauté de Dieu n'apparaît plus dans la liturgie et donc dans la vie. La cause la plus profonde de la crise qui a bouleversé l'Église est l'obscurcissement de la priorité de Dieu dans la liturgie. Tout cela m'a amené à me consacrer plus largement que par le passé au thème de la liturgie parce que je savais que le vrai renouveau de la liturgie est une condition fondamentale du renouveau de l'Église. »

Si je vous cite ces quelques lignes du vénéré pape Benoît XVI c’est sans doute à cause de leur intérêt dans l’absolu – mais peut-être aussi parce ce temps de rentrée, les évangiles que nous entendons ces dimanches et qui nous parlent de la Vigne du Seigneur, qui nous invitent à y travailler sans retard, l’interrogation qui peut être la nôtre devant l’évangile de ce jour qui nous fait nous demander si nous ne sommes pas de ces mauvais vignerons qui ne font pas porter à la vigne le fruit que le maître en attend – tout cela nous précipite forcément sur le faire, sur l’action. Nous ne savons pas si ce que nous faisons est bien, si nous faisons tout ce que nous devrions faire, nous cherchons qu’est-ce que nous devrions faire et que nous ne faisons pas. Face à la perte de la foi, à l’éloignement de nos contemporains des « choses de Dieu », le besoin d’évangélisation nous apparaît immense, la nécessité du témoignage urgente. Face aux misères que les moyens d’information actuels nous placent sans cesse sous les yeux, les besoins de la charité nous apparaissent immenses, la nécessité de l’action caritative se fait sentir à nous avec une urgence non moins grande. Au point que nous finissons par nous dire que c’est là que se trouve la vérité du christianisme ; que finalement ce n’est pas si grave si nos contemporains ignorent le contenu de la foi pourvu qu’ils en pratiquent les œuvres ; que le fruit que le maître attend des ouvriers de sa vigne c’est l’humanitaire et le caritatif, et que cela suffit bien. N’est-il pas alors urgent de réentendre la parole de sagesse que le pape Benoît emprunte à saint Benoît : Nihil Operi Dei praeponatur, « Ne rien préférer à l’œuvre de Dieu »

Benoît XVI le fait bien remarquer : les « urgences temporelles » existaient à l’époque de saint Benoît autant qu’aujourd’hui – c’était le temps de l’effondrement de l’immense édifice de l’empire romain. Le monde était en ruines, et Benoît et ses fils ont pensé que dans les misères et les immenses besoins de leur temps il fallait commencer par ne rien préférer à l’œuvre de Dieu. Et parce qu’ils n’ont rien préféré à Dieu ils se sont trouvés, par surcroît, d’être les passeurs de la civilisation antique et les bâtisseurs de l’Europe d’aujourd’hui – qui voudrait l’oublier. « Si Dieu n’est plus important, nous dit Benoît XVI, les critères pour établir ce qui est important se déplacent ». Cela a été, tout au long de l’histoire de l’Eglise, le rôle de ceux « qui ne préféraient rien à l’œuvre de Dieu » de nous fournir ce critère pour discerner ce qui est important : après Benoît, saint Bruno et ses fils, saint Bernard et ses fils, et les frères de François et de Dominique, et la vigne féconde du Carmel. Si l’homme met Dieu de côté, c’est sa propre dignité qui finit par en être victime. Le Père de Lubac l’avait vu dès les années 1940 lorsqu’il écrivait dans « Le drame de l’humanisme athée » : « Nous savons désormais que l’on peut construire un monde sans Dieu. Ce que nous avons aussi c’est qu’un monde que l’on construit sans Dieu se retourne en définitive contre l’homme ». Le P. de Lubac pensait aux totalitarismes athées de son temps. Il dirait sans doute la même chose de notre libéralisme mercantile qui sacrifie l’homme au profit et le manipule comme un objet de consommation.

Dans la conscience des hommes d'aujourd'hui, les choses de Dieu et avec elles la liturgie n'apparaissent absolument pas urgentes. Et pourtant c’est peut-être bien pour nous la première urgence, la première chose à reconstruire. Mais la charité, direz-vous, les urgences devant les besoins des hommes ? Rappelez-vous ce que disait mère Thérèsa – sainte Thérèsa de Calcutta : «Seuls l’adoration quotidienne et la prière permettent à Dieu de mettre dans notre cœur son Amour, qu’ensuite il nous est possible de porter aux pauvres. Sans Dieu nous sommes trop pauvres pour aider les pauvres.» Oui, la première tâche est bien pour nous, aujourd’hui comme hier, de « ne rien préférer à l’œuvre de Dieu ».
Abbé B. Martin

Communiquons n°293 - Dimanche 1° Octobre 2017

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Samuel - Moi, je n'ai pas de problème

Dans le cadre de ses actions de communication, l'association PARM, fondée par le docteur Bossu, en partenariat avec la ville de Saint-Etienne "Une ville en partage" et la Fondation pour le Logement Social, organise une soirée théâtral


Coup de cœur au festival d’Avignon en 2016, cette pièce de la Compagnie du «Voyageur Debout» aborde avec humour et tendresse un sujet délicat : la Trisomie 21. La comédienne Sandrine Gelin évolue dans un seul-en-scène époustouflant et dresse une image inattendue du handicap.


C’est un hommage à la faiblesse, aux peurs, aux doutes légitimes qui peuvent assaillir face à l’irruption d’un tel événement. Mais c’est surtout un hommage à la force, à l’ouverture, à la tolérance et à l’amour quand les peurs s’estompent.

Cette soirée théâtrale est une première rencontre culturelle avec l’association PARM qui porte le projet de construction d’une maison de vie et de partage à Saint-Etienne, au profit de quatorze jeunes en situation de handicap mental et de cinq colocataies valides. Pour que les différences ne soient plus un handicap !

Tarifs : 10 € - 5 € (tarif réduit*)


Renseignements et réservations :
C.I.C – 2, rue Léon Naudin / Maison Barbier – 6, rue Sainte-Catherine
Jean-Philippe Terme 06 08 73 00 60 / Jean-Michel Morel 06 17 59 05 26

*Le tarif réduit s’applique aux demandeurs d’emploi, aux enfants de moins de 18 ans, aux étudiants, 
aux personnes en situation de handicap à toute famille constituée de 5 personnes et plus.

Communiquons n°292 - Dimanche 10 Septembre 2017

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Eté 2017 : Horaires des Messes


Communiquons n°291 - Dimanche 25 Juin 2017


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Communiquons n°290 - Dimanche 28 Mai 2017



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Communiquons Hors Série - Pâques 2017

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Semaine Sainte : Horaires des Messes


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Communiquons n°289 - Dimanche 2 Avril 2017

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Interview de Mgr Sylvain Bataille - Premier Bilan et Perspéctive après 9 Mois dans le Diocèse


Comment s’est passée votre arrivée dans le diocèse de Saint-Etienne ?
Elle a été particulièrement facile. J’ai été très touché par l’accueil qui m’a été réservé. Je peux confirmer que la Loire est à la hauteur de sa réputation. Je suis aussi dans l’action de grâce pour l’ordination, un grand moment de grâce et de communion, une expérience de la présence de l’Esprit donné en abondance à son Eglise. Je l’ai vécue comme un appel à accomplir ma mission dans la confiance et l’ouverture intérieure, avec tout le peuple de Dieu.

Comment voyez-vous votre mission ?
L’évêque est chargé de veiller à la communion et à la mission dans un diocèse. Ce service est particulièrement varié. Le Pape François aime dire que le pasteur est devant pour montrer la direction, discerner et stimuler. Il est aussi au milieu du peuple pour écouter et accompagner, il prêche et célèbre. Il est enfin à l’arrière pour être présent auprès de ceux qui ont plus de difficultés sur le chemin. Par lui-même l’évêque ne peut pas faire grand-chose, mais il est là pour que chacun déploie ses charismes, les dons que l’Esprit lui fait, pour le service des frères et de la mission.

Quel est votre regard sur notre diocèse ?
Un diocèse c’est grand, il faut du temps pour le connaître. Il y a beaucoup de personnes engagées pour son service : près de 180 prêtres et diacres, autant d’Animateurs Laïcs en Pastorale, de nombreuses communautés religieuses et tant de chrétiens au service des paroisses, des mouvements et des différentes réalités du diocèse. Plus je découvre et je connais les personnes, plus je m’émerveille. J’ai beaucoup de joie aussi à faire les visites pastorales, à rencontrer le peuple de Dieu, si divers. Je crois que notre diocèse est riche d’une belle histoire de foi et de générosité, qu’il est plein de dynamismes et de potentialités, capable de grandes choses avec la puissance de Dieu.

Avez-vous un programme ?
Le programme est très clair, c’est celui de vivre l’Evangile, en étant fidèle aux signes des temps. Avec le Concile Vatican II, l’Eglise s’est engagée dans une grande démarche de nouvelle annonce de la foi, comme cela lui est arrivé à de maintes reprises depuis la Pentecôte. Le Pape François a donné la feuille de route dans le document « La joie de l’Evangile », il nous faut la mettre en œuvre.

Que comptez-vous faire dans notre diocèse ?
Ce que l’Esprit veut pour notre Eglise de Saint-Etienne, et il nous faut le découvrir et l’accueillir ensemble ! La première étape est celle de la prière, dans la disponibilité intérieure. Il n’y a que l’Esprit de Jésus qui puisse renouveler son Eglise. Plus concrètement nous sommes engagés dans un rapprochement des paroisses et une simplification de nos structures pour mieux correspondre à la situation de notre Eglise aujourd’hui. Cela avait été envisagé par mon prédécesseur et on commence à voir plus clair. Cependant ne perdons pas de vue l’objectif : ce n’est pas une réforme des structures mais une adaptation pour faciliter une nouvelle annonce de la foi.

Qu’est-ce qui a le plus réjoui le cœur comme évêque ?
De voir des adultes découvrir la foi. Notre Eglise doit devenir catéchuménale, c’est-à-dire capable de proposer l’Evangile à ceux, de plus en plus nombreux, qui ne soupçonnent pas cette Bonne Nouvelle et elle doit être capable de proposer un vrai chemin, aux jeunes et aux adultes, pour découvrir la foi et vivre à la suite du Christ. Nous savons que l’Esprit de Pentecôte n’a rien perdu de sa puissance, non seulement pour faire de chacun d’entre nous des évangélisateurs, le Pape François aime parler de disciples-missionnaires, mais il est aussi à l’œuvre dans les cœurs de ceux qui sont loin de l’Eglise pour leur faire désirer la lumière et la vie de Dieu. La mission est donc plus facile qu’il n’y paraît, c’est l’œuvre de Dieu.

Comment avez-vous vécu le départ du Père François Reynard, votre vicaire général ?
Comme une épreuve et une grâce. Il m’avait particulièrement bien accompagné pour mes premiers pas dans le diocèse. J’appréciais, comme beaucoup, sa sagesse, sa joie, son sens du service, son esprit de foi. Il était cependant épuisé par la maladie et j’ai perçu qu’il fallait que je laisse ce bon et fidèle serviteur entrer dans la joie de Maître. J’ai eu la grâce de pouvoir l’accompagner jusqu’au bout et je ne doute pas qu’il doit maintenant veiller sur nous. Si Dieu a été capable de nous donner le P. François, et il n’est pas un « cas » isolé, il ne va pas s’arrêter là, nous pouvons donc être confiants pour l’avenir. Demandons au Seigneur de nouveaux saints pour la vie et la mission de l’Eglise. Saint Etienne, priez pour nous !

Communiquons n°288 - Dimanche 26 Février 2017

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Communiquons n°287 - Dimanche 8 Janvier 2017

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